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le génie de la poésie anglaise

le génie de la poésie anglaise

Belles lettres (éditeur) Michael Edwards (auteur)
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Résumé

Non une histoire de la poésie anglaise (de tels projets existent déjà), mais un effort pour saisir ce qui fait sa spécificité, son « anglicité », ce qui, malgré les différences d'époques et de tempéraments, réunit des auteurs comme Chaucer, Shakespeare, Milton, Keats, Tennison : poésie d'un peuple dont le réalisme et l'empirisme n'excluent pas l'élan vers le sublime et qui jusque dans l'épopée admet le quotidien voire le trivial ; fortement conditionnée par une langue panachée, qui associe, depuis Leland et Chaucer, le fonds anglo-saxon, proche du commun et du familier, riche en accents et en monosyllabes, et le fonds franco-latin, avec ses polysyllabes et sa faculté à produire de l'abstrait, et ainsi baignant dans le réel tout en visant au-delà, étrangère à la mimesis qui gouverne la poétique française pour inventer l'anaktisis, qui est moins imitation que recréation, régénération. Oeuvre d'un savant mais d'abord d'un poète et d'un poète en langue française, cette méditation, illuminée par la citation de mille textes merveilleusement commentés, dépasse largement l'etude de la poésie anglaise, elle revient, en lui donnant le cadre le plus large, sur les réflexions qu'inspirait à Claudel dans un court essai étincelant le parallèle de Shakespeare et de Racine ; et enfin, bien au-delà et à chaque instant (voir les pages consacrées à l'allitération ou aux traductions, ou cette définition de la prosodie : la parole qui chante), invite le lecteur à réfléchir sur l'être même de la poésie.Je relis L'enfant d'Agrigente, je relis Le latin mystique, je relis Curtius, Auerbach, Pierre de Nolhac... : je les réunis en esprit dans une collection idéale qui satisfait à la conception que je me fais de l'essai. Le mot est à la mode et désigne un genre polymorphe : essais historiques, scientifiques, politiques, critiques ; tantôt l'exposé d'un point de vue brillant et instantané, proche du pamphlet, tantôt la quintessence de recherches patientes dans un champ disciplinaire donné. C'est plutôt ainsi que je vois la création d'une collection intitulée « Les Belles Lettres/essais ». Dans le paysage éditorial français, notre maison se distingue par la place qu'elle réserve à l'érudition, cette sévérité, qui est de fondation, est son honneur. Elle se distingue aussi par la place éminente donnée à des langues et à une culture qui sont de plus en plus l'apanage de spécialistes. Mais l'érudition n'est pas cuistrerie et il arrive que la spécialité partagée vienne enrichir d'un éclat irremplaçable la culture universelle. Seulement, il faut, pour cela, infuser à la philologie une âme, c'est-à-dire de l'amour - et un style. Ou, comme sur la monnaie d'Auguste, à la lenteur cuirassée du Crabe marier la légèreté du Papillon. C'est le rôle de l'essai, essai en ce sens aussi que, relevant ce défi, on a mesuré la part de risque.

Complétez la collection (44 art.)

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