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journal international de bioéthique et d'éthique des sciences, n° 2 (2019). dommages climatiques : quelles responsabilités ? quelles réparations ?. climate damage : what responsability ? what compensation ?

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Eska (éditeur)
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Résumé

Longtemps et souvent fut clamée la « bonne » nouvelle que le prochain siècle serait celui de l'Asie et surtout de la Chine ; le monde chinois devant représenter, au premier chef, cette nouvelle Asie. Au siècle dernier, déjà, la Chine devait être le futur de la femme occidentale selon Kristeva et de l'homme tout court selon Sollers. Elle devait figurer cette troisième voie, ni américaine ni russe dont on ne pensait pas, par principe ou désoeuvrement, que l'Europe puisse en être l'incarnation. En 1989, avec l'effondrement du système soviétique, le monde gagna en unification économique mais non pas - comme le crut trop vite Francis Fukuyama - en unité politique. Car la convergence capitaliste du monde que la chute du Mur de Berlin symbolisait alla de pair avec sa division politique (entre régimes libéraux et « illibéraux ») annoncée par Tiananmen.La persistance d'une image rêvée de la Chine eut pour effet, dans ce nouveau contexte, de transformer l'anticapitalisme libertaire (qui y était associé à l'époque maoïste) en antilibéralisme liberticide louant les mérites d'un nouveau « despotisme éclairé ». Si Voltaire, tout à sa lutte « pour écraser l'infâme », faisait de la Chine de Yongzheng un modèle de tolérance, les chantres de la Chine nouvelle comme Joshua C. Ramo allait en faire la représentante idéale d'un monde multipolaire, libéré des diktats du FMI, de la Banque mondiale... et du droit international.Parallèlement, avec le succès économique du pays, devenant en quelques décennies une puissance financière de premier plan, l'image de la Chine connut un nouvel avatar : en même temps que certains passaient « du col Mao au Rotary Club », l'image de la Chine passa du statut d'ultime espoir de la révolte anti-impérialiste à celui de dernier eldorado de l'hyper-capitalisme ayant pour tout horizon une humanité universellement embourgeoisée. Ce n'est plus la Chine qui devait « rattraper » le train du développement, c'est la croissance mondiale (dans sa double composante productiviste et consumériste) qui s'arrimait à la locomotive chinoise.C'est dans ce contexte que se placent le discours et la pratique écologiques en Chine.On le sait, le propre du discours occidental sur la Chine est que la Chine s'y conjugue assez peu au présent mais surtout soit au passé (comme l'archaïsme à oublier), soit au futur (comme le modèle à rattraper). Au niveau environnemental, la Chine devint l'exemple soit d'un capitalisme sauvage, irresponsable et pollueur qu'on aurait déjà dépassé (à l'âge d'une société de l'information « dématérialisée », d'une « économie de la connaissance » décarbonée), soit d'un mode de développement rendu durable par la magie de ses « caractéristiques chinoises ».

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