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chimères, n° 81. bêt(is)es : entre derrida, deleuze-guattari et sloterdijk

chimères, n° 81. bêt(is)es : entre derrida, deleuze-guattari et sloterdijk

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Résumé

«Qu'ils sont bêtes !», c'est le cri qu'on pousse pour injurier tous ceux qui violentent notre capacité d'entendement et de tolérance, qu'il s'agisse du déferlement haineux d'un fondamentalisme, ou même de la vulgarité d'une émission de télé-réalité. Et cette angoisse diffuse, nous n'aurions jamais été autant cernés par des puissances bêtes et malfaisantes, des poussées identitaires d'une autre époque, le règne des marchés financiers et la suffisance de leurs représentants. Nous serions une multitude à partager cet état d'hébétude, presque de l'ordre d'un trauma, en nous sentant paradoxalement toujours plus seuls et démunis.La bêtise chez Deleuze et Derrida est le véritable problème de la pensée. Comment peut-on être bête, c'est-à-dire cantonner la pensée à reproduire le bien connu, par exemple ? La bêtise est un régime où la pensée se complaît par conformisme au lieu d'exercer son inventivité, au lieu d'obéir aux forces qui la poussent à créer.Mais également, comment peut-on éviter d'être bête ? La bêtise protège, elle s'abreuve de savoir pour se complaire dans une image de souveraineté, elle engendre une violence réactive qui préserve le reflet du miroir.Au-delà de la distinction de l'homme et de l'animal, toute décision ou action souveraines ne se mêleraient-elles pas inextricablement à de la bêtise et de la bestialité ? Se déplaçant sur la multitude des seuils de la langue comme une émanation nocive incontrôlable, la bêtise inquiète et rend les utopies suspectes, elle laisse planer la menace de sa capacité d'envahissement.Impuissance ? Fatalité ? Et si nos démocraties tenaient elles-mêmes sur des pactes anachroniques, produisant des subjectivités qui dénient tout jeu à l'inconscient et donnant libre cours à des pensées basses qui déchaînent la bêtise ?Ce numéro de Chimères mettra en scène ce combat entre la bête humaine et l'animal politique, entre des affects et des raisonnements, entre une souveraineté fondée sur la force et la musique d'un peuple en marche vers une démocratie toujours à venir.

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