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stratégies et pouvoirs de la forme brève

stratégies et pouvoirs de la forme brève

Kimé (éditeur)
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Résumé

Stratégies et pouvoirs de la forme brève De la phrase au texte et à l'oeuvre, la forme brève représente, dans son principe même d'écriture, une visée de densité et une puissance singulière de sens, en deçà des divers genres qu'elle peut investir et de ses modalités historiques - brevitas antique, idéal classique de plénitude et d'universalité, goût romantique pour le fragment, esthétique contemporaine de la rupture et de l'éclatement. Quelle force propre la brièveté renferme-t-elle, par quoi s'impose-t-elle, quel genre d'adhésion suscite-t-elle ? Ses pouvoirs présentent un large spectre, de la séduction exercée par la piquante ingéniosité d'une épigramme ou l'« obscure clarté » d'un aphorisme, jusqu'aux injonctions du slogan et de la « parole autoritaire ». Si la brièveté représente parfois le moyen d'avoir le dernier mot ou d'imposer le silence, de dominer l'autre par une formule lapidaire et par la clôture du sens, elle donne aussi beaucoup à entendre et à penser, elle stimule souvent la réflexion et l'interprétation.Telles sont les questions étudiées ici à travers vingt et une contributions littéraires, qui portent sur des domaines variés : les modèles latins (épigrammes de Catulle et Martial, sentences de Sénèque, « Distiques de Caton »), la maxime classique comme énoncé de vérité (La Rochefoucauld) avec ses réécritures ludiques (Lemaitre et Bénabou) ; le rôle de l'emblème dans l'Espagne du Siècle d'Or, notamment dans l'esthétique des Vanités, sa fonction aussi dans le savoir médical au XVIIe siècle ; les « remarques » incisives de Nodier sur les dictionnaires, les préceptes de concision dans l'enseignement rhétorique au XIXe siècle, les aspects du bref dans l'oeuvre de Claudel, le court et le long dans l'échange épistolaire (avec le cas de C. Pozzi et P. Valéry) ; en poésie, les performances de l'abrègement (Queneau, Derème), le lien entre aphorisme et photographie chez Jacques Roubaud, l'art du peu chez Philippe Denis ; dans le genre narratif enfin, les poétiques du récit bref (Jean-Pierre Camus, Gogol, Poe, Melville), la remise en cause des normes romanesques dans les « récits de fille » (Huysmans, E. de Concourt) et dans la nouvelle (Tchékhov, Schnitzler, Pirandello, Joyce).Ces travaux sont publiés sous la direction de deux enseignants-chercheurs de l'équipe « Interactions culturelles et discursives » à l'université de Tours : Élisabeth Gavoille, maître de conférences HDR de langue et littérature latines, et Philippe Chardin, professeur de littérature comparée.

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