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apothéose

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Gallimard (éditeur) Ferdinando Camon (auteur)
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Résumé

Avec ce livre, consacré à la mort de sa mère, s'achève ce que l'auteur appelle le «cycle des derniers», ouvert par Figure humaine, poursuivi avec La vie éternelle, et qui retrace l'un des plus grands et des plus insensibles événements de l'Histoire : la fin de la civilisation paysanne. (Elle s'accomplit dans les années soixante avec l'arrivée dans les campagnes de l'électricité, de la radio et, pour la première fois, des nouvelles et bientôt des images du monde entier.) Avec la civilisation paysanne disparaît un type d'homme, ainsi qu'un type de morale. Mais disparaît aussi un type d'endurance unique, une grande et sublime force que Camon identifie comme la capacité d'inventer une forme d'immortalité.L'auteur qui, sans renier ses origines, a émigré dans une autre culture (celle «des mots») participe aux obsèques. Les jours suivants, il retourne près des siens. Tous sont frappés de stupeur. «La mère était morte, mais ce n'était pas possible.» «Il faudrait trouver une photo», dit l'un des frères. Nulle photo où elle soit reconnaissable, et son être va continuer à s'effacer. «Je voudrais la prier de s'arrêter de mourir», pense (écrit) l'auteur. C'est alors que le père, paysan taciturne, entreprend, dans une sorte de délire commémoratif épique, de construire un «autel», sorte de chapelle votive à cette morte dont l'effacement était tel qu'il ne lui adressait pas la parole et semblait même ne pas la voir de son vivant. Rapportant quatre ans plus tard l'œuvre du père, le fils, saisi d'émulation, élève à son tour un «autel de paroles» à la disparue. C'est ce livre, accompli, tout comme l'autel rustique du père, à la ressemblance de la très humble sainteté de la mère. Livre bref, franciscain lui-même, volontairement et admirablement pauvre de vocabulaire aussi bien que de syntaxe, et qui parvient, pour la première fois sans doute, à faire passer quelque chose du génie paysan, jusqu'ici sans voix, dans la littérature universelle.

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