Votre partenaire livres après votre librairie, spécialiste de littérature jeunesse auprès des établissements scolaires et collectivités.
Article non disponible (manque provisoirement) Selon l'éditeur, cet article ne peut pas être commercialisé pour l'instant : manque provisoirement.
Résumé
Les prairies ordinaires On explique souvent les turbulences des marchés financiers par l'immoralité des agents, les errements de la théorie économique ou les réglementations inadaptées. Bien que ces explications ne soient pas fausses, elles laissent de côté le principal problème : la nature et l'origine de la valeur financière. C'est ce mystère que Cédric Durand propose d'élucider. À partir du concept de capital fictif, il soutient que la finance préempte la production future, s'approprie de la richesse qui reste à créer. S'appuyant sur des données comparatives couvrant les quatre dernières décennies, il montre que l'accroissement des dettes publiques et privées, l'essor des produits financiers, l'affirmation de la norme de création de valeur pour l'actionnaire, ou encore l'action des pouvoirs publics en faveur de la stabilité financière participent d'un même dispositif de domination sociale et politique.Le capital fictif pourrait n'être qu'un tigre de papier... Mais il mord ! Par la financiarisation, le capital s'est arrogé un pouvoir dont on ressent aujourd'hui toute la violence. Si la sophistication financière a permis un temps de masquer la déconnexion croissante entre l'épuisement de la dynamique productive et les exigences du capital, la crise de 2007-2008 a fait tomber le voile. L'hégémonie financière se pare des atours libéraux du marché, mais à chaque fois que les marchés s'effondrent, le capital fictif se tourne vers le politique pour mieux presser à son profit les corps sociaux.
Date de parution 14/11/2014
EAN 9782350960937
ISBN 978-2-35096-093-7
Collection Essais /
Rayon Economie
Type Livre
Nbre de pages 219
Reliure Broché
Dimensions L14 × H21 × P1.7 cm
Poids kg 0.285 kg