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de l'imposture : jean-jacques rousseau : mensonge littéraire et fiction politique

de l'imposture : jean-jacques rousseau : mensonge littéraire et fiction politique

Galilée (éditeur) Serge Margel (auteur)
20.02€22.00€

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Résumé

L'imposture est un abus de pouvoir. C'est mentir pour son propre avantage, dissimuler la vérité dans le but de tromper. Certes, mais pour Rousseau, l'imposture, c'est surtout le pouvoir lui-même.Pour lui, prendre le pouvoir, en user ou en abuser, finalement cela revient au même. Dès lors qu'il y a du pouvoir, dès lors donc que quelqu'un se donne les moyens, le droit et l'autorité, de forcer un autre, de l'obliger, de le contraindre, ou simplement de lui faire croire quelque chose, il y a de l'imposture. Autant dire qu'en ce sens, tout est imposture dans le monde des hommes, dans l'histoire, la société, ou la culture. C'est la thèse bien connue de Rousseau : une thèse tragique, qui distingue la nature de la culture par l'événement d'une imposture. Ce n'est ni la science ni la sagesse qui sortirent l'humanité d'un premier état de nature, mais un complot d'imposteurs, de menteurs et de voleurs, qui prétendirent fonder la société civile sur un droit légitime de propriété.Ce rassemblement ou cette meute organise un complot magistral, qui met en scène la parodie de l'histoire en s'appuyant, pour assurer ce maintien frauduleux du pouvoir, sur le double champ du politique et du littéraire : alors que le politique agit au travers du législateur, qui justifie l'autorité et rend légitime un droit de l'inégalité parmi les hommes, le littéraire opère par le lecteur, qui impose les normes du sens, les critères d'interprétation et les conditions générales de lisibilité, pour la compréhension du texte, des lois et des devoirs, dans la Cité.Et s'il n'y a jamais eu de politique sans littérature, ni de littérature sans politique, cela dépend seulement, et justement, de cette économie qui partage, entre nature et culture, une commune et première imposture, par ailleurs immortelle.Mais comment peut-on s'avancer vers un tel horizon d'imposture ? Peut-on y résister, y lutter, y engager une écriture, un regard critique, polémique, ou stratégique ? C'est toute la question d'une résistance possible qui se pose ici, ou qui s'impose, qui ouvre un nouvel espace de pensée, de responsabilité aussi, devant le destin d'une culture désormais confrontée aux limites de sa propre existence.

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