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le démon de l'allusion : figures miltoniennes dans l'escroc de melville

le démon de l'allusion : figures miltoniennes dans l'escroc de melville

Rue d'Ulm (éditeur) Marc Midan (auteur)
17.29€19.00€

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Résumé

Ce livre étudie la relation entre Melville et Milton telle qu'elle se déploie dans L'Escroc à la confiance (1857) - lien étroit et fondamental, qui permet au romancier d'atteindre à une paradoxale originalité. Ludique, satirique, impie ou mélancolique, l'allusion au Paradis perdu (1674) n'est pas ici de l'ordre du supplément, mais fait partie de la trame même du texte. Oblique et déroutante, elle n'en sert pas moins la grande ambition melvillienne : « énoncer la Vérité ». C'est de manière allusive, en effet, que sont décrits à la fois les travers de l'Amérique, l'aliénation du moi et la terreur des « sphères invisibles ».Alliance de subtilité et de sauvagerie, l'écriture de Melville mobilise des figures complexes : double portrait insinuant où apparaissent de troublantes ressemblances, agôn allusif par lequel plusieurs intertextes simultanés entrent violemment en tension ou en conflit.Ainsi, l'auteur cultive son héritage en le dilapidant : la réduction parodique de l'archange miltonien ne fait qu'accroître la portée de Satan comme symbole de dégradation. La satire de l'homme libéral - démon portant le masque de la charité et de la « confiance » - mène à une révélation plus sinistre encore : celle d'une escroquerie aux dimensions cosmiques, d'une extinction généralisée des lumières.Par un tour de force d'écriture, Melville parvient à faire apparaître une obscurité si extrême qu'elle ne saurait être contemplée de face, ni exprimée sans détour. Il y a dans ce roman souvent décrit comme illisible - et qui, assurément, ne se laisse pas réduire à des formes plus familières - une puissance de fascination étrange, quelque chose que l'on croit reconnaître et qui nous fixe implacablement.

Du même auteur (2 art.)

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