correspondance générale. vol. 3. je m'offre comme un correspondant encore plus rare : 1855-1862

Résumé

Couvrant les sept dernières années (1855-1862) de la vie de Henry David Thoreau, ce troisième volume de sa correspondance générale dresse un portrait plus politique et plus accompli de l'auteur de La désobéissance civile. La publication de Walden lui a conféré une certaine aura, et a attiré à lui de singuliers personnages qui l'ont élu comme un maître contemporain et se convertissent à sa pensée, jusqu'à solliciter une tutelle intellectuelle qu'il se refuse à exercer. Son engagement dans le combat antiesclavagiste, au risque de la radicalité, vient battre en brèche l'image d'un Thoreau retiré du monde des hommes. Il est devenu une personnalité publique, figure majeure et incontournable de l'abolitionnisme. Mais la Nature reste son amer, celle de Concord et de ses lieux de prédilection que sont les forêts du Maine, quelques montagnes et Cap Cod. Cependant, si la Nature est sa « promise », elle n'exclut pas l'amitié et la fidélité dont son oeuvre épistolaire, inédite jusqu'à ce jour, est l'expression la plus authentique. Alors que Thoreau se pensait un correspondant rare et forcé, ses lettres composent un passionnant bréviaire de sagesse, jusque dans l'acceptation de la mort quand on a vécu avec cohérence et plénitude.