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sophonisbe

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Presses universitaires de Saint-Etienne (éditeur)
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Résumé

L'histoire de Sophonisbe a donné lieu à un nombre considérable de tragédies, d'opéras et de récits historiques ou romanesques. La présente édition réunit pour la première fois trois, versions de cette histoire antique qui connut un grand succès entre la fin du XVIe siècle et le milieu du XVIIe siècle. Sont données ici la Sophonisbe de Mairet (sous la forme d'une tragédie en 1634), celle de Scudéry (sous la forme d'une harangue parue en 1642 dans Les Femmes illustres, ou les harangues héroïques de Monsieur de S.) et enfin la tragédie de Corneille (1663). C'est le lien entre les trois qui devient alors évident ainsi que l'évolution des formes littéraires et du goût. Le grand mérite de Mairet est d'avoir dégagé l'histoire de Sophonisbe de la forme qu'elle a prise chez ses prédécesseurs, notamment Montchrestien. Les pièces des auteurs tragiques de la Renaissance sont plus proches de l'oratorio lamentatif que du théâtre d'action que réclamait l'évolution du goût du public au XVIIe siècle. Mairet et Scudéry enregistrent ce changement et c'est ensuite par référence à ces deux oeuvres qu'il faut évaluer la Sophonisbe que Corneille fait représenter début 1663. Tout autant que la pièce de Mairet, la harangue de Scudéry a servi de modèle négatif à Corneille. La pièce de Corneille est à la fois construite contre ces deux textes et ce n'est sans doute pas sans une certaine ironie sous-jacente que Corneille joue l'un contre l'autre deux de ses plus solides ennemis de la querelle du Cid. À la fin du volume, on trouvera les commentaires de l'abbé d'Aubignac sur cette dernière pièce qui offrent des jugements critiques, pas toujours de bonne foi, mais souvent suggestifs.

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