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Résumé
Depuis vingt-cinq ans, la modernité, cette période de l'art et de la culture en Occident, ouverte au milieu du XIXe siècle, est achevée aux yeux des historiens de l'art. Dans le même temps, le cinéma, non seulement a continué de revendiquer des attaches et des filiations modernes (wellesienne, rossellinienne, voire antonionienne), mais il a pu apparaître comme ayant été tout entier « un art moderne ». Si c'est bien le cas, comment est-il affecté par la fin des idéaux modernes ?L'hypothèse formulée ici est qu'en effet le cinéma a été, à divers niveaux mais constamment, traversé par les questions et les valeurs de la modernité - la conscience historique, la relativité du goût, le rôle « spéculatif » accordé à l'art, la réflexivité - mais qu'à ces problèmes, il a apporté des réponses décalées, en porte-à-faux par rapport aux arts traditionnels.Paradoxalement, c'est ce décalage - symptôme de son éternelle condition d'art inventé, d'art du pauvre, d'art industriel - qui lui permet aujourd'hui, non seulement de survivre, bien mieux par exemple que la peinture, mais d'envisager avec confiance la possibilité d'une relance moderne, d'une « seconde modernité ».
Date de parution 12/04/2007
EAN 9782866424176
ISBN 978-2-86642-417-6
Collection 21e siècle /
Rayon Spectacle, cinéma
Type Livre
Nbre de pages 120
Reliure Broché
Dimensions L13 × H18 × P1 cm
Poids kg 0.124 kg