la maison du soulagement mental

Résumé

La maison du soulagement mental Ce qui se cache derrière les murs de cet asile de province dépasse largement ce que l'imagination la plus débridée oserait inventer. Le protagoniste, bibliothécaire qui rend visite à sa malheureuse tante toujours en grande conversation avec la Vierge, le découvre, effaré puis fasciné : vieilles femmes zoophiles, bigotes prostituées au nom du Bien, vieux dandy amateur de poupées gonflables, psychiatres délirants, c'est un carrousel infernal qui s'agite dans cette maison du soulagement mental. S'enfonçant au coeur des secrets que recèlent les lieux, il découvrira le Mal qui s'y tapit.Dans la lignée d'un Schulz ou d'un Gombrowicz, Permunian a imaginé un univers qui marie féroce drôlerie et poignante cruauté, utilisant les registres de la farce et du grotesque pour dire son désenchantement.Comique et blasphématoire, ce roman est de ceux qui laissent des traces profondes et des images inoubliables.« Comme il apparaît éloigné des vices de la production narrative italienne d'aujourd'hui, cet auteur ! Proche des auteurs de l'Est, des illustres bizarres, des manipulateurs de rêves, des maniaques. »Corriere della sera« Un style narratif qui oscille du grotesque au farcesque, mais comme une fable, c'est-à-dire avec le résultat que plus la situation narrée est surréelle, plus elle éclaire une réalité qui est socialement reconnaissable. »Maria Corti« Permunian a un don très rare et peu fréquent chez les narrateurs italiens, celui de regarder la réalité avec un détachement qui peut paraître cynique, ce qui lui permet d'user d'une écriture tranchante qui privilégie le grotesque et les situations limite. »Avvenire